RETOUR : Études d'œuvres & Notes de lecture

En marge de l'histoire littéraire, une affaire, racontée par Claude Thiébaut,
Yves Fravalo: Alexis Leger et l'affaire Horan.

Mise en ligne le 12 novembre 2023.

© : Yves Fravalo.

thiebaut Claude Thiébaut,  Alexis Leger et l'affaire Horan, Revue de l'association des amis de la Fondation Saint-John Perse, n° hors-série, 2023.


Alexis Leger et l'affaire Horan, par Claude Thiébaut

Saint-John Perse : « Ha ! qu'on m'évente tout ce lœss ! »

On connaît le cri, ou l'injonction, qui résonne au seuil de Vents, ce grand poème écrit dans les années d'exil. N'est-ce pas un des intérêts du livre que Claude Thiébaut vient de publier sous le titre Alexis Leger et l'affaire Horan que d'éclairer pour une part l'expérience à laquelle il s'agit pour l'homme et pour le diplomate redevenu poète de tourner le dos ?

« Tout à reprendre ! Tout à redire ! Et la faux du regard sur tout l'avoir menée ! »

Premier geste : « s'en aller », passer sur l'autre rive : c'est le départ forcé, puis pleinement assumé et symboliquement prolongé en même temps qu'approfondi dans l'écriture des poèmes des années quarante et cinquante (Exil, Pluies, Neiges, Vents, puis Amers) poèmes qui sont comme les étapes d'un long « rituel de purification »[1]. Il y a aussi, plus tard, dans le « grand âge », - autre geste -, la mise au point du volume de La Pléiade, avec ce qu'il implique comme travail d'élection et de sélection, d'ordonnancement et de récriture des documents destinés à faire cortège dans ce volume à l'œuvre poétique.

L'affaire Horan

À l'origine de cette affaire, il y a la publication, le 20 septembre 1928, dans la presse américaine, d'un document à usage interne, produit par le quai d'Orsay. Ce document présentait, dans une note de synthèse à l'intention des ambassadeurs en poste à l'étranger, le compromis auquel étaient en train d'aboutir des négociations entre la France et le Royaume-Uni sur la question du désarmement naval.

Si on s'intéresse un temps au sort (interpellation, convocation au Quai des Orfèvres, expulsion ou menace d'expulsion…) du journaliste américain en poste à Paris, Harold Horan, qui a transmis le document à son journal, ce qui, très vite, émeut la presse et l'opinion française, c'est la question de l'origine de la fuite. Une question qui ne semble pas réglée une fois que le journaliste américain a livré le nom de ceux qui lui auraient transmis le document : Roger Deleplanque, journaliste lui-même, et Jean de Noblet d'Anglure, jeune Secrétaire d'ambassade.

L'affaire, qui commence donc au seuil de l'automne 1928, ne trouvera sa clôture qu'au début du printemps 1934[2]. Entre ces deux dates, elle passera par des phases d'intensité variable, offrant à l'opinion française le spectacle d'un drame dont les différents actes tiennent en grande partie aux réactions de celui qui en devient le protagoniste en même temps qu'il en est la victime : Jean de Noblet.

Le jeune Secrétaire, insatisfait du non-lieu dont il fait l'objet, comme Deleplanque, au terme d'une première instruction (20 août 1929), et frustré dans son désir de réintégrer un poste où il affirme n'avoir nullement failli, entre en rébellion, dès la fin du même mois (déclaration à la presse et actions judiciaires). Au non-lieu dont bénéficient (juillet 1930) les fonctionnaires visés[3] par la double plainte qu'il a déposée, il réagit immédiatement par une saisie de la Chambre des mises en accusation de la Cour d'Appel. De nouveaux déboires (la confirmation des deux non-lieux opposés à sa plainte, puis sa propre révocation par un conseil de discipline – 27 avril 1931) l'amènent à déposer une requête devant le Conseil d'État (1er juillet 1931) ; requête rejetée fin mars 1934.

Le héros malheureux de ce drame, qui joue lui-même à visage découvert, se bat contre une administration à laquelle il appartient, celle du Quai d'Orsay, sur laquelle règne, jusqu'en 1932, le tout-puissant ministre qu'est Aristide Briand, assisté par Alexis Leger (alias Saint-John Perse), son chef de cabinet ; c'est à ce dernier, qui demeure dans l'affaire une figure de l'ombre, que Noblet fait face dans un duel inégal.

Le prisme de la presse et de l'opinion

Si Claude Thiébaut s'attache à reconstituer le drame dont on vient d'indiquer sommairement les péripéties majeures, il le fait selon une approche qui constitue la singularité de son entreprise en même temps qu'elle en fonde tout l'intérêt. Le prisme adopté par l'auteur est celui de la presse et de l'opinion, une opinion que cette presse tend à former, bien sûr, tout autant qu'elle l'informe. Le texte donné à lire fait vivre au présent l'enquête dont il résulte et qui l'a donc précédée. La position même du scripteur, adossé à la somme des documents rassemblés au cours d'une méthodique, patiente et minutieuse investigation, est celle d'un narrateur quasiment omniscient, mais qui choisit d'opérer – en dehors de quelques intrusions d'auteur indispensables à la clarté du récit (brèves annonces et petits sommaires récapitulatifs) – une constante restriction de champ. On suit véritablement de bout en bout le déroulement de l'affaire comme ont pu le faire en ouvrant leur journal les contemporains qui s'y sont intéressés, sans se perdre pour autant dans le maquis des faits et des commentaires. Admirable reconstruction d'un puzzle aux pièces innombrables et disparates (se trouvent cités – et donc ont été consultés – plus de 70 titres sur une période de 6 années), un puzzle d'où se dégage, c'est la prouesse ici réalisée, une figure aux contours pleinement saisissables.

Le discours de l'historien se trouve constamment en prise sur celui des journalistes qui, au jour le jour, rendent compte de l'affaire. Les articles de presse dont le récit fait sa substance première se trouvent non seulement cités et sobrement analysés, mais offerts ici ou là au regard du lecteur : il s'agit alors de coupures dont le fac-similé est inséré dans le texte, selon un choix toujours judicieux. Le procédé accentue s'il en était besoin le sentiment d'immersion dans le temps même de l'affaire. Visualisation des titres avec leurs jeux typographiques, perception du grain même du papier qui se laisse deviner sous la lumière un peu grise ou opaque des clichés, et c'est quelque chose comme la couleur des jours qui est là donnée pour ainsi dire à sentir au lecteur d'aujourd'hui : dispositif assez parcimonieux mais assurément efficace qui vient prolonger les effets d'une rhétorique journalistique si propre à suggérer déjà le climat d'une époque.

Des documents (tirés pour l'essentiel du dossier Noblet, conservé aux Archives diplomatiques, et auxquels font suite de brèves notices biographiques concernant les acteurs de l'affaire qui n'appartiennent pas au premier plan de l'Histoire) sont proposés en Annexe (de la page 163 à la page 199) : ils viennent éclairer les sources dont l'auteur a pu disposer en dehors des articles de presse sur lesquels, on l'a dit, il a choisi de se régler, sinon exclusivement, du moins très prioritairement. Il y a là un instrument mis à la libre disposition du lecteur pour une appréciation rétrospective du bien-fondé des assertions (annonces, supputations, conclusions…) rencontrées dans les journaux.

Le livre se clôt sur un sommaire de trois pages (201-203) qui, reprenant les sous-titres disposés tout au long du récit et destinés à souligner les principales articulations du drame, permettent d'avoir de l'ensemble une sorte de vision synoptique.

Trois niveaux donc judicieusement complémentaires, pour une approche qui relève d'une démarche historienne irréprochable, mais susceptible d'offrir au lecteur une matière sur laquelle il se sent invité à méditer ou à rêver, dans le prolongement peut-être du geste de l'auteur lui-même, proposant, au terme de son récit en quelques pages fort éclairantes, le bilan qu'il engage sous le titre : « Que nous aura appris l'évocation de cette affaire ? »

« Amitié du Prince »

Alexis Leger, roulant vers Cocherel, la résidence de Briand, dans l'Eure à 83 kilomètres de Paris, pour une rencontre décisive avec son ministre, a-t-il pu prendre le temps de songer à son poème de Chine[4] ? C'est peu probable. Mais il y a, dans ce déplacement, - habilement mis en relief par la stratégie narrative, avant que n'en soient explorés, et percés peu à peu, les secrets -,  quelque chose qui illustre l'étroite connivence des deux hommes. La fuite du document, par laquelle se trouve déclenchée l'affaire Horan, organisée au plus haut niveau par les responsables du Quai d'Orsay visait à faire échouer, semble-t-il, une entente purement bilatérale, mal insérée dans « une politique de paix basée sur la signature de grands pactes internationaux », une politique dont Briand s'est fait l'inlassable champion et dont l'acte emblématique demeure, on le sait, le traité de Locarno. Telles sont les « hautes » considérations qui auraient commandé la machination.

« On savait », écrit Claude Thiébaut, dans une note synthétique au terme de son récit, « la proximité de Briand et Leger. […] Le discours de Leger en hommage à Briand, prononcé à New York en 1942, a témoigné avec éclat de la force du lien qui l'unissait à Briand[5].

On savait moins – mais l'affaire Horan en est une illustration indiscutable – que, réciproquement, Briand accordait une confiance absolue à son Chef de Cabinet jusqu'à, dans l'affaire Horan, le couvrir officiellement par écrit, quand il a été menacé, intervenir auprès des juges pour que Leger soit entendu comme témoin et non comme accusé, jusqu'à imposer la fin d'une instruction judiciaire et couper court aux éventuelles poursuites qui menaçaient son collaborateur le plus proche. »[6]

La presse du temps effectivement a évoqué abondamment, le récit l'a bien montré, les interventions réelles ou supposées du pouvoir cherchant à interférer dans les actions en cours : consignes propres à guider le travail des enquêteurs dans l'instruction de l'affaire, recours, pour des interrogatoires sans ménagements, aux services d'une figure controversée du Quai des Orfèvres[7], - homme de main de Briand, se plaisent à souligner certains -, rétention d'informations, dessaisissement d'un juge trop intègre opportunément nommé à de plus hautes fonctions, poursuite d'une action qui se révélait sans fondement, ou, à l'inverse, stratégies d'esquive pour « échapper au péril de débats publics » (p. 76), manœuvres pour faire obstacle aux initiatives du plaignant ou pour accentuer les lenteurs de la justice, et surtout atteinte portée à la règle fondamentale de la séparation des pouvoirs :

« M. Briand, se portant au secours de son collaborateur immédiat, aurait écrit au ministère de la Justice pour prendre l'entière responsabilité des faits délictueux reprochés à M. Léger. » L'Action française, vendredi 11 juillet, cité dans Le Figaro du lendemain. (p. 102)

Et cette lettre du ministre est reproduite in extenso, dans le même journal trois semaines plus tard – en voici un extrait :

« […] je ne saurais admettre […] que mon Chef de Cabinet eût à répondre de ses actes administratifs accomplis sous ma seule autorité. » (lettre du 21 mai 1930, donnée à lire dans son intégralité par Claude Thiébaut, p. 103)

Lettre qui appelle ces commentaires dans la presse :

« M. Briand avait « ordonné » un délit. Un délit de Ministre, un délit de Puissant ne peut recevoir de sanction. » Le Figaro, samedi 12 juillet 1930.

ou encore, le lendemain 13 juillet :

« L'oukase de Briand à la Justice pour l'inviter à cesser ses poursuites, à rendre un non-lieu et clore l'instruction sans procéder à aucune information constitue un fait sans précédent. » L'Action française, dimanche 13 juillet 1930, cité dans Le Figaro, le lendemain. (p. 104)

Quand on aura pris connaissance encore des lignes suivantes :

« S'il y avait encore en France quelques grammes du sentiment national, dans trois semaines au plus M. Briand recevrait à la caponnière de Vincennes, sous la forme de douze balles, le salaire des crimes qu'il vient d'avouer et de ceux qu'il n'a pas encore confessés. » Le Provincial, Fontainebleau cité par L'Action française, vendredi 29 juillet 1930. (p. 116)

on aura compris comment l'enquête de Claude Thiébaut permet de prendre la mesure de la virulence des attaques auxquelles s'est exposé celui qui fut un des Princes de la République et la mesure par conséquent de la force du lien, - d'intérêt évidemment, mais aussi d'amitié -, qui le lie au poète-diplomate.

Noblet : une figure du double et « la mauvaise conscience » du poète ?

Dans le Secrétaire d'ambassade qu'était, en 1928, Jean de Noblet d'Anglure, Alexis Leger, de onze ans son aîné, aurait pu, avant d'en faire son ennemi pour être devenu objectivement le sien, voir, à certains égards, comme un double de lui-même.

Reçu au concours des consulats le 23 mai 1921, selon ce que nous dit la notice présentée en annexe[8], le jeune diplomate commence sa carrière du côté de l'Orient, à Constantinople, où il est attaché d'ambassade, avant de revenir vers l'Ouest : Athènes d'abord, en 1924, où il est Secrétaire d'ambassade, puis Paris, en 1927, où il est affecté au Service de presse du Quai d'Orsay, selon un parcours géographique dont les deux directions successives sont celles, à une autre échelle il est vrai, du parcours même d'Alexis Leger.

Après l'affaire, on peut observer comme un jeu d'écho à nouveau dans le destin de ces deux diplomates : Noblet, avant de se trouver, comme son ancien supérieur hiérarchique, victime du gouvernement de Vichy, poursuit sa carrière à l'ambassade française en Argentine, à un moment où Alexis Leger se réfugie dans la partie nord du même continent.

On sent qu'il aime à décliner ses titres[9], à faire sonner son nom, comme pour faire valoir l'ascendance qu'il suppose ; et c'est aussi ce que notre poète-diplomate se plaît à faire de son côté au seuil de l'édition des Œuvres complètes dans la notice biographique, comme dans les notes et notices, toutes écrites de sa main, dans la dernière section du même ouvrage.

Quelles sont les raisons particulières de commodité qui ont pu conduire l'autorité agissante du Quai d'Orsay à choisir ce fonctionnaire sans reproche, déjà bien engagé dans une carrière où il ne songe visiblement qu'à « s'établir avec honneur », pour lui faire endosser un délit, dont il a été solidement prouvé ensuite qu'il ne pouvait être l'agent ? L'enquête de Claude Thiébaut, qui n'éclaircit pas ce point, montre que, dans les premiers temps de l'affaire, Jean de Noblet accepte, en fonctionnaire discipliné, d'assumer, sur la foi probablement d'une promesse de réparations complètes et rapides, le rôle de coupable qui lui est assigné. Il ne commence à se rebeller qu'au moment où il comprend que l'administration qu'il a servie très loyalement refuse de le réintégrer. Il lui faudra attendre une loi d'amnistie, de 1937, appliquée à son profit en 1939 seulement quand baissera au Quai d'Orsay l'influence de Leger.

Si l'optique adoptée par Claude Thiébaut ne l'autorise pas à approfondir le drame dont ce jeune diplomate devient malgré lui le héros, il fait apparaître malgré tout les lignes de force qui le sous-tendent et le conflit intérieur qui a dû en constituer le nœud. Noblet s'est à un moment trouvé face à un dilemme véritablement cornélien : d'un côté, ce que son statut et sa conscience de fonctionnaire semblaient lui désigner comme un devoir et, de l'autre, ce qu'il éprouvait de plus en plus fortement comme l'exigence de son honneur. Et que son choix se portât sur l'un ou l'autre terme de l'alternative à résoudre, sa carrière, notons-le, ne pouvait qu'en être finalement desservie. « Des deux côtés […] mal infini ! »

Alexis Leger n'a pas pu ne pas sentir dans son for intérieur ce qu'il y avait de « grandeur » dans une option, courageuse et risquée, commandée par ce sens de « l'honneur » qu'il avait lui-même si hautement célébré dans son œuvre de poète. Et il savait assurément mieux que quiconque comment, dans cette affaire, se trouvaient distribuées les positions du juste et de l'injuste. Pour une conscience apte à ne pas céder trop facilement à une forme de complaisance avec soi-même, il y a des choses qui résistent sans doute à « la faux du regard sur tout l'avoir menée ».  Il n'est pas impossible que la mémoire du mauvais rôle qu'il a, vis-à-vis de son jeune subordonné, si implacablement joué soit demeurée en lui comme une écharde ; ce que parfois Noblet, de son côté, a soupçonné peut-être, tant les deux hommes - que certains traits semblaient apparenter, et que la logique si peu contrôlable d'un esclandre malencontreusement provoqué a séparés irrémédiablement - ont dû apprendre, au long de leur duel opiniâtre, à se jauger, à se juger, se deviner et, pour une part au moins, se comprendre.

Qu'a donc pu éprouver quand, au cours des années quarante, le lettré qu'il était lui-même a vu, dans le ciel de la poésie, monter l'étoile de Saint-John Perse, et plus encore au moment où celui qui fut son ennemi de l'ombre a accédé, avec le Discours de Stockholm, à une audience universelle ? Si, subjugué malgré lui par une figure aussi fascinante que détestée, en un temps où il ne lui était plus loisible, à lui Jean de Noblet, « de se saisir à neuf », il n'a pas pu, en lisant les journaux du 11 décembre 1960, ignorer les colonnes où les mots du Nobel se trouvaient reproduits, il est bien peu probable que cela ait pu être « assez pour lui » de se savoir d'une science secrète « la mauvaise conscience » du poète.

Yves Fravalo



[1] Voir Henriette Levillain, Le Rituel poétique de Saint-John Perse, Paris, Idées/Gallimard, 1977.

[2] Clôture pour ce qui est de ses retentissements publics. Elle aura des prolongements au-delà de cette date ; mais elle ne sera plus alors qu'une « affaire personnelle entre Noblet et Leger », selon les termes mêmes de Claude Thiébaut (p. 136). Voir aussi, page 199, au terme de la brève notice biographique qui lui est consacrée, les confidences de Noblet « sur son lit de mort ».

[3] Une certaine presse s'est plu à révéler, concernant l'une des deux plaintes, dite pour dénonciation calomnieuse », l'identité masquée par la désignation « contre x » : « certain haut fonctionnaire du Quai d'Orsay », dit L'Action française du 8 avril 1930 ; « le ténébreux Leger », précise, Daudet, le surlendemain, dans le même organe.

[4] « Amitié du Prince », poème « […] vraisemblablement […] écrit lors du séjour en Chine (1917-1921) et parachevé au retour en France. » Catherine Mayaux, Dictionnaire Saint-John Perse, Sous la direction d'Henriette Levillain et de Catherine Mayaux, Honoré Champion, Paris, 2019, p. 125.

[5] Voir sur cette question la très belle notice, signée par Claude Thiébaut, dans Le Dictionnaire Saint-John Perse, p. 155-158.

[6] Alexis Leger et l'affaire Horan, p. 141.

[7] Charles Adolphe Faux-Pas-Bidet : voir la brève notice qui lui est consacrée en annexe, p. 194.

[8] Alexis Leger et l'affaire Horan, p. 198-199.

[9] « JEAN de NOBLET, diplômé des sciences politiques, licencié ès lettres, licencié en droit, Secrétaire d'ambassade » : telle est la signature de sa lettre au Ministre (publiée dans quelques journaux, de droite) en réaction à une convocation à comparaître devant un Conseil de discipline. Il se conforme là, il est vrai, à une pratique du temps ; et il a à affirmer ce qu'il est à un moment où il est bien mal traité par ses supérieurs hiérarchiques !